Quels sont les signaux faibles précédent un passage à l’acte ? 

Les signaux faibles correspondent à tous les comportements non verbaux d’une personne, traduisant malgré elle un malaise ou un état de tension.

On sait qu’un passage à l’acte malveillant, que ce soit du vol ou de la dégradation, implique toujours une mise en tension importante de la personne s’apprêtant à agir.

Le pic de stress associé à l’obligation de paraître le plus normal possible, crée des comportements compulsifs facilement détectables pour un œil exercé.

La psychologie comportementale comme précurseur

La psychologie comportementale s’intéresse depuis longtemps au sens caché des comportements humains. On retrouve ainsi les bras croisés en signe de résistance, ou encore les multiples significations d’un sourire, pouvant aller de la joie à la moquerie, en passant par le simple sourire gêné d’inconfort.

Les champs d’application sont multiples et passionnants, mais peu d’études ont été réalisées sur les gestes réprimés d’une personne en situation de commettre une malveillance.

Le comportement le plus fréquent : se gratter la tête !

L’expérience montre pourtant que la tension liée à l’acte répréhensible, la nécessité de le cacher, entraine très souvent une sudation excessive qui, au niveau du cuir chevelu, entraine une démangeaison et le besoin de se gratter le crâne.

Autre grand classique : se mettre à courir ou trottiner sans raison apparente juste après avoir commis son larcin. Il n’est ainsi par rare de voir un salarié voler dans la caisse, puis retourner vaquer à ses occupations en courant dans le magasin.

Plus généralement, il faut toujours prendre en compte le contexte observé et tenter d’identifier les comportements qui sont « trop ». Un œil exercé aura toujours tendance à se méfier en voyant quelqu’un de trop expansif, qui marche trop vite ou encore qui regarde trop de partout.

Les signaux faibles ne sont pas une science exacte, mais permettent d’affiner l’analyse et de renforcer de manière significative la pertinence des observations, en décryptant une organisation ou un mode de fonctionnement au travers des individus qui la composent.

Pourquoi lutter contre les incivilités ?

Lutter contre les incivilités dans une copropriété a une importance significative pour plusieurs raisons. Ces incivilités, même si elles peuvent sembler mineures à première vue, peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie des résidents et sur l’harmonie générale au sein de la communauté. Voici quelques arguments qui soulignent la pertinence de s’engager dans cette lutte, où iProve peut jouer un rôle clé grâce à la recherche vidéo.

1. Création d’un Environnement Agréable :

En s’attaquant aux incivilités, on favorise un environnement agréable où les résidents se sentent à l’aise et en sécurité. Cela contribue à renforcer le bien-être collectif et individuel.

2. Préservation du Climat Social :

Les incivilités peuvent entraîner des tensions et des conflits entre les résidents. En luttant contre ces comportements, on favorise un climat social positif et respectueux au sein de la copropriété.

3. Valorisation du Patrimoine :

Une copropriété bien entretenue et respectée aura tendance à conserver sa valeur à long terme. Les incivilités, si elles sont tolérées, pourraient détériorer le patrimoine et dévaloriser les biens immobiliers.

Respect des Règles et des Normes :

En luttant contre les incivilités, on renforce le respect des règlements et des normes de la copropriété. Cela contribue à maintenir un niveau de discipline et à prévenir d’autres problèmes.

4. Amélioration de la Sécurité :

Certaines incivilités, comme le non-respect des règles de sécurité, peuvent mettre en danger les résidents. En luttant contre ces comportements, on contribue à garantir la sécurité de tous.

5. Promotion de la Responsabilité :

En prenant des mesures pour contrer les incivilités, on encourage les résidents à être plus responsables et à se soucier du bien-être communautaire.

6. Préservation de la Qualité de Vie :

Les incivilités répétées peuvent détériorer la qualité de vie des résidents en créant un environnement stressant et inconfortable. En les combattant, on améliore le quotidien de chacun.

7. Image Positive :

Une copropriété bien gérée et où règne le respect des règles et des autres résidents aura une image positive, ce qui peut être attractif pour de futurs acheteurs ou locataires.

8. Casseur payeur :

Retrouver l’auteur d’une dégradation permet de lui imputer directement le coût de nettoyage ou de réparation associé. On limite ainsi l’impact sur les charges des copropriétaires, tout en dissuadant les prochaines actions.

iProve prend en charge à distance le travail de recherche et de reconstitution, afin d’identifier clairement l’auteur et les circonstances des faits. Pour préserver la qualité de vie des résidents en créant un sentiment global de sécurité et de protection au sein de la copropriété.

Comment effectuer une recherche vidéo efficacement ?  

Mener l’enquête pour retrouver l’origine ou l’auteur d’un vol ou d’une dégradation est souvent complexe.

Plage horaire étendue, zone située hors champ caméras ou grand nombre de personnes à l’écran, sont autant de difficultés pour la personne en charge de la recherche.

C’est pourquoi il convient dans un premier temps de bien définir quels seront les contours de la recherche :

• S’assurer d’un point de départ et d’un point d’arrivée « sûrs », notamment en contrôlant que l’enregistreur est bien à l’heure.
• Bien définir la nature de l’évènement, avec un niveau de certitude suffisamment important sur l’endroit où ont pu se dérouler les faits.
• Ne pas hésiter à croiser les informations quand c’est possible.

25 % des demandes de recherches contiennent des erreurs dans l’énoncé de la requête !

En moyenne, une recherche sur quatre présente une erreur soit chronologique, soit géographique. On retrouve ainsi fréquemment des erreurs d’approximation sur l’heure ou le jour où se seraient produits les faits.

En fonction de la nature de l’évènement, la personne en situation de recherche doit être particulièrement vigilant sur tous les signaux faibles qui peuvent montrer qu’il se rapproche de l’évènement recherché.

Quitte parfois à se rendre compte que les faits se sont déroulés la veille !

L’expérience est le meilleur atout d’un bon chercheur

Si vous êtes souvent confronté à des sujets de recherches, que ce soit des incivilités, des vols ou de simples vérifications, vous verrez rapidement à quel point on progresse d’une recherche à une autre. Maîtrise de l’outil, bons réflexes et méthodes de travail sont autant de facteurs de réussite qui améliorent l’efficacité des recherches vidéo.

Enfin, le comportement humain reste le dénominateur commun de toute situation liée à un besoin de recherche vidéo. N’hésitez pas à consulter notre article sur les signaux faibles pour en savoir plus !

Comment lutter contre la démarque inconnue ?

Qu’est-ce que la démarque ?

La démarque est habituellement divisée en deux sous-catégories : la démarque connue et la démarque inconnue.

La démarque connue correspond aux marchandises qui ne sont plus en stock pour des raisons clairement identifiées et comptabilisées dans un cahier de démarque. Par exemple, des articles abîmés ou des denrées périmées, impropres à la vente et étant jetés ou détruits.

La démarque inconnue est le pourcentage du chiffre d’affaires d’un magasin ou d’un entrepôt qui correspond au coût des produits volés, disparus. La démarque inconnue provient souvent des clients, du personnel, des fournisseurs.

Il est fondamental de savoir identifier d’où provient cette démarque inconnue, afin de pouvoir la gérer et prévoir des solutions adaptées. En général, elle provient pour un tiers de l’interne (salariés/prestataires), pour un autre tiers de l’externe (clients) et pour un dernier tiers de la partie logistique (transport, acheminement). Elle peut prendre bien des formes, que ce soient des vols de vos clients ou employés, des fraudes, des erreurs de livraison, des écarts de caisse, des calculs d’inventaire ou de la casse non répercutée.

Le vol, premier générateur de perte financière pour les entreprises.

Parmi tous ces éléments, la perte financière majoritaire provient généralement des vols. C’est pour cela que nous avons choisi de travailler davantage autour de la démarque inconnue. Il est important de la quantifier, de calculer la différence entre les stocks théoriques et celui des inventaires. Peu importe le contexte et l’axe de travail retenu, le moyen le plus efficace pour réduire, la démarque inconnue au global, consiste à mettre en place des règles de bon sens simple, mais efficace, applicables pour la plupart des PME jusqu’aux plus grands groupes.

Pour vous aider, nous avons constitué une checklist complète présentant des points de démarque, des règles simples à mettre en place, ainsi que des exemples d’applications.

Est-ce que votre système vidéo fonctionne correctement ? 

Un système vidéo est un organe de sécurité essentiel, puissant, composé de plusieurs éléments distincts, qui nécessitent tous d’être pleinement opérationnels pour pouvoir exercer leur plein potentiel.

Les caméras : la partie émergée de l’iceberg.

Les plus évidentes, mais aussi les plus exposées, sont les caméras de vidéosurveillance, qui peuvent présenter des dysfonctionnements assez variés.

Ainsi, les problématiques liées aux caméras peuvent être nombreuses :

• Caméra hors ligne
• Perte de qualité de l’image
• Vision nocturne gênée par les nuisibles ou les toiles d’araignées
• Salissures sur l’objectif
• Dégradations / Sabotages
• Motorisation et pré-sets défaillants

La couverture générale des caméras, visant à réduire au maximum les angles morts, se trouve très aussi souvent confrontée à l’épreuve du temps. En effet, les espaces sont souvent amenés à évoluer ou se remodeler et le positionnement des caméras qui était pertinent devient vite obsolète.

L’enregistreur, le disque dur et le câblage : la partie cachée mais vitale.

 La plupart des installations professionnelles fonctionne sur la base d’un enregistreur (un petit ordinateur) muni d’un switch POE (Power Over Ethernet), équipé d’un disque dur pour le stockage des images et relié aux caméras par des câbles réseaux.

S’il est difficile de remplacer par soi même une caméra qui ne fonctionne pas, il est en revanche tout à fait possible d’effectuer une batterie de tests permettant de s’assurer que le paramétrage est bien réalisé et conforme au cahier des charges d’origine.

Les points de contrôles principaux à vérifier sont les suivants :

• Conformité de l’horodatage
• Présence d’un libellé distinctif sur chaque caméra
• Champs de vision optimisés
• Vision nocturne opérationnelle
• Qualité des images
• Capacité de stockage de l’enregistreur

La prévention, seule arme réaliste pour détecter efficacement.

Au-delà des défaillances techniques potentielles, il est primordial de faire vérifier l’installation de vidéosurveillance régulièrement par l’installateur, le mainteneur ou par vous-même.

Un contrôle régulier par l’utilisateur reste le plus efficace pour venir détecter les problèmes rapidement, et pouvoir les corriger.

Si ces solutions vous semblent irréalisables, iProve propose des solutions de contrôle techniques annuels, trimestriels ou mensuels pour votre système vidéo, quel que soit la marque.

Quels éléments prendre en compte pour l’installation d’un système de vidéosurveillance ?  

La vidéosurveillance est devenue un outil essentiel pour la sécurité et la surveillance des espaces résidentiels et commerciaux. Cependant, un système de vidéosurveillance reste un ensemble technologique qui doit impérativement être bien réfléchi en amont de sa conception.  Il est crucial que le système soit bien pensé, et respecte certaines règles pour en tirer pleinement les avantages.

Choix Stratégique des Emplacements de Caméras

L’emplacement des caméras est l’une des décisions les plus importantes lors de la mise en place d’un système de vidéosurveillance. Les caméras doivent être positionnées de manière stratégique pour couvrir les zones clés, telles que les entrées, les sorties, les points d’accès vulnérables, les endroits de manipulation ou de stockage d’argent et les zones de stockages des produits à forte valeur ajoutée. Une planification minutieuse garantit une couverture complète et efficace, minimisant les angles morts et maximisant la visibilité.

Maintenance Régulière et Surveillance Active

Un système de vidéosurveillance nécessite une maintenance régulière pour garantir son bon fonctionnement. Les caméras peuvent accumuler de la poussière, subir des conditions météorologiques extrêmes ou rencontrer des problèmes techniques. Une vérification périodique de toutes les caméras et de l’enregistreur est essentielle pour s’assurer qu’elles fonctionnent correctement.

Gestion Appropriée des Données et Respect de la Vie Privée

 La gestion des données de vidéosurveillance est un aspect important, à fortiori en France, où le cadre législatif est bien défini. Assurez-vous de stocker les enregistrements dans un endroit sécurisé et d’avoir des politiques de rétention claires. Ainsi, l’installation doit faire l’objet d’une déclaration et autorisation préfectorale si elle reçoit du public ; un affichage obligatoire information toute personne entrant dans l’établissement doit préciser qu’elle va être filmée et où et comment elle peut exercer son droit à l’image. Enfin, concernant les salariés, ils doivent être prévenus individuellement, que ce soit par courrier recommandé, lettre remise en main propre ou mail individuel. A noter que pour des entreprises de taille plus importante, il peut être nécessaire de lancer au préalable des consultations.

En conclusion, posséder un système de vidéosurveillance est un pas important vers la sécurité et la surveillance efficaces des espaces. Cependant, pour en maximiser les avantages, il est essentiel de prendre des décisions éclairées lors de la mise en place du système, de veiller à sa maintenance régulière et à une gestion appropriée des données. Un système vidéo opérationnel offre une tranquillité d’esprit et une protection accrue pour les utilisateurs.